Lettre #7 : En route vers Cracovie

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Et ci-dessous un échantillon avec Ste Faustine.

Hélène Kowalska naît en 1905 dans un village polonais dans la zone contrôlée par les Russes.

Elle ressent un appel à suivre le Christ dès l'âge de sept ans. À 12 ans, elle entre à l'école, et en sort à peine trois plus ans tard pour travailler comme servante dans des familles aisées, afin d'aider financièrement ses parents.

Elle accomplit ce métier pendant cinq ans, parle de la vocation qu'elle ressent à ses parents. Ces derniers refusent et elle tente d'étouffer cette voix intérieure. Mais elle a alors une première vision du Christ - souffrant - et choisit de partir pour Varsovie où, après des refus dans plusieurs couvents, elle entre chez les Sœurs de Notre Dame de la Miséricorde et prend pour nom "Faustine" (Faustyna en polonais). Elle a alors 20 ans.

Elle accomplit pendant toutes ces années les fonctions de cuisinière, jardinière, portière, etc. Son quotidien, extérieurement peu captivante, cache une vie mystique et spirituelle d'une richesse inouïe. Elle évoque à son père spirituel, le bienheureux Michel Sopocko, les nombreuses visions, révélations, stigmates,... qu'elle éprouve. Ce dernier lui conseille de retranscrire par écrit toutes les expériences mystiques qu'elle vit. Pendant les quatre dernières années de sa vie, elle consignera, sous forme de mémoires, les divers événements de sa vie, mais aussi toutes les demandes et visions qu'elle a du Christ : ce sera le Petit Journal, véritable porte ouverte sur la Miséricorde Divine.

Le Christ Jésus lui demande de faire découvrir au monde la Miséricorde dont Il fait preuve, et lui donne quatre moyens, comme quatre propositions pour mieux connaître Sa Miséricorde : tout d'abord, prier le chapelet de la Miséricorde : « d’abord tu réciteras le Notre Père, le Je Vous Salue Marie et le Credo. Puis, sur les graines du Notre Père tu diras les paroles suivantes : "Père éternel, Dieu tout-puissant, Je t’offre en ce jour le corps et le sang, l’âme et la divinité de ton Fils bien-aimé, notre Seigneur Jésus le Christ en réparation de tous nos péchés, en réparation de ceux du monde entier." Sur les grains des Je Vous Salue Marie, tu réciteras les paroles suivantes : "Par sa douloureuse passion prends pitié de nous et du monde entier." Enfin, tu réciteras trois fois ces paroles : "Dieu Saint, Dieu Fort, Dieu Immortel, aie pitié de nous." » (PJ 474-476)

Jésus se présente ensuite à Sœur Faustine en vêtements blancs, avec un rayon rouge et un rayon bleu qui sortent de son cœur. Il lui demande de réaliser une telle image de lui afin que les gens puissent découvrir sa miséricorde : « Mon regard sur cette image est le même que celui que j'avais sur la croix. » (PJ 326)

Deux icônes différentes de la Divine Miséricorde sont peintes : une est à Vilnius, et la seconde à Cracovie.

Jésus demande aussi à Sainte Faustine de célébrer un "Dimanche de la Miséricorde" : « Je désire que le premier dimanche après Pâques soit la Fête de la Miséricorde. » (PJ 299) Le Pape Saint Jean-Paul II instituera cette fête à partir de l'an 2000, année de la canonisation de Sœur Faustine.

Enfin, Jésus invite, même par une simple pensée, à se souvenir de l'heure de sa mort sur la Croix : « À trois heures implore ma miséricorde, tout particulièrement pour les pécheurs, et ne fût-ce que pour un bref instant, plonge-toi dans ma passion… » (PJ 1320)

Sœur Faustine décède la tuberculose en 1938, à l'âge de 33 ans. Elle est canonisée le 30 avril 2000 par le pape Jean-Paul II qui la proclame "Apôtre de la Miséricorde".

Elle est une des saintes patronnes des JMJ 2016 et ses reliques peuvent êtres vénérées dans le Sanctuaire de la Divine Miséricorde, à proximité de Cracovie.